RAS nucléaire, rien à signaler - ARTE -
Je vous diffuse l'information concernant un reportage d'ARTE, sur les dangers du nucléaire !
Rediffusions :
25.05.2009 à 05:00
28.05.2009 à 09:55
RAS nucléaire, rien à signaler
(France, 2008, 52mn)
ARTE F
Des ouvriers du nucléaire sortent de l'ombre pour
dresser un tableau inquiétant de leurs conditions de travail et de
sécurité. Une enquête exemplaire.
On les appelle les "jumpers", ils sont chargés d'entrer dans le
générateur de vapeur pour obturer les tuyaux qui le relient au réacteur
nucléaire. Séjour maximum autorisé : de 90 à 120 secondes, sous peine
de surdosage radioactif ! Ils font partie de la masse des ouvriers
intérimaires et sous-payés, chargés de maintenance dans les centrales
nucléaires (décontamineurs, mécaniciens, contrôleurs...). Des
travailleurs de l'ombre qui, avec ce film, sortent pour la première
fois du silence pour dresser un tableau inquiétant d'un des fleurons de
l'industrie européenne. Depuis la libéralisation des marchés et la
privatisation des groupes énergétiques, les conditions de travail
semblent en effet se dégrader, au mépris de la santé des ouvriers et de
la sécurité. Au nom de la rentabilité, EDF/GDF-Suez, Areva et les
autres recourent de plus en plus à la sous-traitance, rognent sur les
effectifs et la maintenance, font pression sur les employés...
Urgent à signaler
Malgré
les efforts déployés pour alerter l'opinion (souvent sanctionnés par
des licenciements), les autorités font la sourde oreille. Un malaise
que dénoncent des ouvriers principalement belges et français, éclairé
par des experts-chercheurs, une sociologue et un ancien président
d'EDF, Marcel Boiteux... "Du risque 0, nous sommes passés au risque
calculé", affirme un employé. Les "petits" incidents se sont
multipliés, avec une centaine d'alertes de niveau 1 chaque année : en
2006, après un court-circuit, une centrale suédoise frôle la
catastrophe à 7 minutes près ; en 2008, une fuite d'uranium contamine
cent ouvriers à Tricastin. Contrôleurs priés d'ignorer les
dysfonctionnements, employés cachant les incidents par peur des
sanctions, grands groupes déresponsabilisés par l'externalisation des
tâches : ce constat édifiant montre combien la sécurité collective est
en jeu.
Bésitos à toutes et tous
PS : "NON AU NUCLEAIRE" C'est notre seule chance !